lundi 10 septembre 2018

Deux stars et deux inconnus


Je continue ma recension (pas exhaustive, quand les critiques sont un peu nazes, je ne les mets pas) des avis sur ces Chroniques du Léopard.

Un mail très amical d'Emmanuel Genvrin (dramaturge vollardien et romancier gallimardien) :

"Je viens de terminer Chroniques du Léopard qui va devenir un classique de Bd tellement c’est bien. Avec Soda et les frères Vergès ça peut « sauter la mer » sans problème et avec succès. Le tandem avec Thierry fonctionne à merveille. C’est bien de ne pas avoir été complaisant avec les clichés et avoir mis le doigt de façon romancée sur les tares locales, racisme, colonialisme, illettrisme et compagnie. C’est une BD « de gauche », dites-moi ! La description des Vergès me parait pertinente, de la bourgeoisie pétainiste (et les fichus scouts) également. L’épisode Ramassamy est bien vu et à pleurer. Les curés et les usines sucrières sont absentes du récit cependant : ça aurait pu intervenir à St Gilles où l’église (comme tous les endroits disponibles )servait à entreposer le sucre invendu à cause de la guerre. A moins que l’église ait été construite avec de la chaux et du sucre à l’époque, je ne sais plus. Faudrait gratter les murs et sucer… Hugo était un gros sucrier, ainsi que René Payet : c’est en pointant les canons du Léopard sur l’usine de Quartier Français que les Français libres ont obtenu la reddition instantanée d’Auber.
J’ai aimé le clin d’œil à Serge, le tien sur le Brûlé et la case Appollodorus, et bien d’autres.
Je suis pour la réouverture de la terrasse de la belle étoile.
Encore Bravo."

Un autre mail (plus succinct) de cette vieille branche d'Hervé Tanquerelle (dessinateur et camarade carthaginois) :

" Je viens de lire votre livre à toi et Téhem. Ça m'a beaucoup plu, vraiment.
Je t'ai bien retrouvé derrière cette histoire. Tes vieilles marottes que je partage en partie (Tintin, bien sûr). Et puis le dessin de Thierry, très simple et efficace est parfait pour ton histoire. C'était une bonne idée de vous réunir pour ce livre. J'espère qu'il aura une belle vie."

Un avis sur Amazon d'un inconnu :

" Une œuvre touchante et entraînante dans la Réunion des années 40. Mais aussi un énorme travail de documentation, des noms des professeurs du Lycée à l’agencement des rues de st Denis à l’époque. Tout est fait pour placer nos deux héros fictifs: Lucien et Charles, dans la vrai Réunion de 1941. Charles, le narrateur, c’est l’oeil du lecteur et Lucien est le protagoniste qui nous guide entre les vieilles cases créoles, les villages perdus de la plaine des cafres, mais aussi le paysage politique de l’île et ses illustres personalités en devenir. Découvrez la partie de l’histoire coloniale qu’on ne raconte souvent pas. Par exemple celle de ces prisonniers politiques de l’empire en exil doré, le prince Vihn San d’Annam, l’opposant Marocain Abd El Krim. Ou bien encore la lutte des communistes Réunionnais pour la départementalisation de l’île. Ces histoires ne sont que le fond de toile de cette quête initiatique lycéenne, mais donnent le relief comme peu d’oeuvre l’ont fait à la Réunion coloniale du 20ème siècle. Le tout dans le style drôle et adolescent de la plume de Tehem donnant à cette fresque aux accents somme toute assez sérieux un vernis touchant et amusant."

Et puis un autre avis d'un autre inconnu sur le site La Bande du 9.  

(la photo d'illustre est de Marie-Aude D. et les mains d'Arnaud M. et je ne leur ai pas demandé la permission de les utiliser)

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